« L'enfant que j'étais », Alexandre Charron
« L'enfant que j'étais », Alexandre Charron

Alexandre Charron le reconnaît. Le chef d’entreprise charismatique qu’il est aujourd’hui fut un enfant timide et réservé. « Jusqu’à l’adolescence ! Je n’ai jamais été une flèche à l’école, mais je n’étais pas un cancre non plus ! Mes parents savaient me motiver ! Mon premier gros cadeau, en 1987, je le dois à mon travail… et à la promesse de mon père qui m’avait assuré : « Si tu veux une moto, tu l’auras… à condition que tu aies ton BTS ! » Mon BTS, je l’ai eu, et ma récompense correspond à un travail, que l’on n’a rien sans rien. »

Depuis tout petit, Alexandre a un contact étroit avec les chevaux qui l’ont accompagné une bonne partie de son enfance et de son adolescence. « Je monte depuis l’âge de trois ans » souligne-t-il. « Mon père était passionné d’équitation. Nous avions une maison dans le Perche avec des chevaux. C’est là que j’ai vécu mon premier drame, la mort d’un de ces chevaux. Vers dix ou onze ans, je me suis remis à l’équitation en colo. Ensuite, ça ne m’a plus lâché. L’équitation est l’un des plus beaux sports que je connaisse. C’est l’apprentissage de la vie. Le cavalier n’est pas le maître de l’animal, il doit trouver l’adéquation parfaite entre lui et le cheval. »

Alexandre participera ainsi à quatre reprises aux championnats de France à poney et sera qualifié une fois aux championnats à cheval. « J’ai un petit regret, celui de n’avoir pas continué la compétition » reconnaît-il. En effet, l’accession au niveau national l’obligeait à se séparer de ses deux chevaux pour investir dans des montures plus performantes. Continuer nécessitait l’engagement d’un plus gros budget qu’il ne pouvait pas se le permettre. Il dut donc abandonner la compétition. « Je ne dis pas que je n’y retournerai pas un jour », avance-t-il. En attendant grâce à Camille, 8 ans, sa fille cadette, adepte du poney, Alexandre continue de fréquenter le monde du cheval !

 

Alexandre Charron enfant devant la Boucherie Dynamique  Alexandre Charron enfant en vacances à la mer  Alexandre Charron enfant

 

Automobile et plongée sous-marine

Alexandre Charron est un passionné de sports mécaniques. « Mon père a toujours été fan de voitures » se souvient-il. Cette passion pour les sports automobiles, qui lui a valu participer à plusieurs courses d’endurance dont les 24 heures karting des grandes écoles, s’est amplifiée alors qu’il était étudiant. « J’ai participé à plusieurs stages de pilotage. J’aimerais en apprendre plus, mais c’est une question de temps ! La conduite automobile me détend ! »

Autre centre d’intérêt, né en 1996, délaissé quelques années, puis repris de plus belle depuis 2014 : la plongée sous-marine. Chaque année, Alexandre franchit un nouveau niveau de compétence (il en est au troisième actuellement) et espère passer une équivalence internationale du quatrième niveau quand il aura le temps. « Avec quelques copains, on plonge deux fois par an en Corse ! Plonger me permet de me vider l’esprit. Mais c’est un sport qui demande de la concentration et du sang-froid. Il existe deux risques en plongée : ne pas remonter ou se perdre. En octobre dernier, dans le golfe d’Ajaccio, le courant nous a emportés à plus de 800 mètre du bateau. Ça fait réfléchir ! Mais les fonds sous-marins sont tellement beaux et apaisants ! Nous plongeons également en carrière du côté d’Angers ou tout simplement à l’Odyssée, à Chartres. »

 

Alexandre Charron lors d'une compétition d'équitation  Alexandre Charron pratiquant de la plongée sous-marine  Alexandre Charron pratiquant de la moto

 

Portrait by PlaineVue – Juin 2016