Cette visite n’était pas due au hasard. En effet, l’établissement est l’un des trois lauréats euréliens d’un Mercure d’or, une distinction nationale qui récompense les performances individuelles des entreprises commerciales.
« QUATRE BŒUFS PAR JOUR »
La remise officielle du Mercure d’or s’était d’ailleurs déroulée le 24 janvier à Paris, en présence de Frédéric Lefebvre, le secrétaire d’Etat en charge du Commerce et des PME. Et en ce qui concerne les performances commerciales, Alain Charron sait de quoi il parle. «Lorsque je me suis installé il y a près de trente ans, j’avais acheté la petite boucherie de la place Billard. Elle réalisait un chiffre d’affaires de 150 000 € », a-t-il rappelé. Aujourd’hui, la Boucherie Dynamique, représente 58 collaborateurs pour neuf millions d’euros de chiffre d’affaires, dont un tiers pour la vente à domicile.
« En 2010, nous avons servi 130 000 clients, un nombre qui croît chaque année », s’est réjoui le chef d’entreprise. Une réussite qu’il doit à des méthodes de gestion rigoureuses, venues de celles adoptées par la grande distribution, en les appliquant à son secteur d’activité, mais sas renier ce qui fait la force de la Boucherie Dynamique : le service à la clientèle.
Après la présentation de l’entreprise par Alain Charron, les membres de la délégation ont dû revêtir charlotte et blouse blanche pour visiter les laboratoires de transformation de la viande. Des laboratoires qui voient passer plus de 1000 tonnes de viande par an. « Si on compte en équivalent tête de bétail, il passe quatre bœufs par jour, dix-sept porcs, 130 dindes et 300 poulets », a détaillé Alain Charron à ses interlocuteurs, étonnés par l’importance des volumes traités par la boucherie.
Jacques Joannopoulos, L'Écho Républicain - 2011