Depuis plus de trente ans, la Boucherie Dynamique est une vraie institution dans le monde commercial Eurélien. Depuis 1982, l’année où Alain Charron créée sa boucherie place Billard à Chartres, un long chemin a été parcouru. Aujourd’hui, dans ses laboratoires de la rue Henri-Macé à Chartres, elle emploie 65 personnes et débite cinq tonnes de viande par jour. Mais aucune concession n’est faite à l’esprit familiale de cette PME qui fait de la tradition son crédo. Les colis proposés par la Boucherie Dynamique en sont le meilleur exemple. Alexandre Charron, qui vient avec son épouse Nelly de racheter la société familiale, raconte l’histoire de ces colis sont la boucherie Dynamique a été l’un des précurseurs.
A quelle époque les colis de viande de la Boucherie Dynamique ont-ils créés ?
Juste après la création du premier magasin en 1982. Quelques mois après l’ouverture, mon père a eu l’idée de créer les colis. Il voulait aider ses clients à mieux maîtriser leur budget. C’était une idée encore neuve à cette époque. L’objectif pour les clients, était de leur permettre de manger de la viande tous les jours pendant un mois avec un seul colis. D’ailleurs, les quatorze premiers colis que nous proposons encore aujourd’hui étaient déjà en vente entre 1982 et 1984. Certains d’entre eux sont des incontournables depuis trente ans. Aujourd’hui, plus que jamais, l’objectif est de faire faire des économies.
Depuis la formule a évoluée. Combien de colis différents proposez-vous à vos clients ?
Nous avons en permanence 35 colis différents avec notamment notre célèbre colis du mois. Mais comme nous en changeons régulièrement à chaque changement de saison, été et hiver, ce sont en tout une cinquantaine de colis différents qui sont mis au catalogue chaque année.
Il y a donc un choix énorme ?
Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Nous avons des colis panachés, ou d’autres qui offrent soit du bœuf, du porc, de l’agneau ou du veau, pour une, deux, trois, quatre personnes ou plus encore. Nous proposons également des colis à thèmes. Tous les matins, du mardi au vendredi, c’est une équipe d’une vingtaine de personnes qui prépare les colis commandés. En fait, l’objectif, c’est de redonner le goût de cuisiner les viandes. Nos clients retrouvent le goût de cuisiner des vrais plats traditionnels comme le bœuf bourguignon ou le pot-au-feu. Il y a tellement de formules différentes qu’ils pourraient changer de menu chaque jour sans aucun problème. Et pour ceux qui ne trouveraient pas de colis à leurs goûts, nous leur proposons de les composer eux-mêmes. Ils peuvent également bénéficier de réductions en fonction des conditionnements choisis. En fait, avec ces formules, nous voulons rester les bouchers de quartiers que nous avons toujours été, mais aussi amener la boucherie au domicile de chacun de nos clients.
Cela veut-il dire vous livrez à domicile ?
Nous livrons bien sûr, dans tout l’Eure-et-Loir, et dans un rayon de 150 kilomètres vers les départements limitrophes. En 2012, la Boucherie Dynamique a parcouru 440.000 km, livré 45.500 clients et préparé 56.483 formules colis. Autrefois, le boucher prenait ses commandes avec un crayon et il livrait avec un triporteur. Aujourd’hui, le crayon est remplacé par un ordinateur et le triporteur par des véhicules réfrigérés. Mais la philosophie reste la même. Nous voulons être proche de nos clients. Et même si notre boucherie a beaucoup grandi au cours de ces dernières années, elle reste une entreprise familiale. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’ai fait le choix de prendre la succession de mon père.
Les grandes dates
1982 – Alain Charron ouvre sa boucherie place Billard à Chartres
1985 – Ouverture d’un deuxième magasin à Lucé
1995 – Ouverture du magasin rue Francis-Vovelle à Chartres
1997 – Vente du magasin de la place Billard
2007 – Inauguration des nouveaux locaux de 2000 m² rue Henri-Macé à Chartres
2013 – Alexandre et Nelly Charron rachètent l’entreprise
Quelques chiffres
Chaque jour, la Boucherie Dynamique travaille cinq tonnes de viandes, ce qui représente par semaine l’équivalent de : 20 vaches, 62 cochons, 20 veaux, 400 jambons, 50 agneaux et 2400 têtes de volailles.
Un débit qui garantit une fraîcheur constante des produits vendus par la boucherie.
L’Écho Républicain – 5 novembre 2013