Un outil industriel au service de l’artisanat
Un outil industriel au service de l’artisanat

Au fils des ans, Alexandre réorganise la Boucherie Dynamique, la mettant aux normes en matière de qualité, de sécurité, organisant des formations. La boucherie est désormais agréée aux normes européennes, elle répond aux règles sanitaires d’un véritable outil industriel tout en ayant su préserver son caractère artisanal de commerce de proximité. « De fait, nous avons mis les outils industriels au service de l’artisanat » se félicite Alexandre Charron.

« Nous sommes arrivés rue Henri-Macé en 2007. En deux ans nous avons doublé le chiffre d’affaire de la Boucherie Dynamique, nous avons procédé à de nombreuses embauches. » La Boucherie Dynamique va poursuivre son développement, Alexandre continuer d’apprendre.

Jusqu’à ce jour de 2012 où Alain et Françoise Charron décident de se retirer. « Ce n’était pas prévu aussi rapidement » se souvient Alexandre. « Mon père m’avait laissé entendre que ce bâtiment de la rue Macé serait pour lui le dernier, j’avais de mon côté évoqué une possible reprise de l’entreprise familiale… Mais rien de précis.  Jusqu’à ce qu’en avril 2012 une entreprise concurrente souhaite racheter la Boucherie Dynamique !

Du coup mon père a fait valoir ses droits à la retraite et comme je ne voulais pas dissocier le nom de Charron de la Boucherie Dynamique, mon épouse et moi avons pris le risque de racheter l’entreprise. Aujourd’hui, nous sommes plus riches de… crédits que d’autre chose ! Nous avons repris l’affaire en janvier 2013, la boucherie comptait alors 43 salariés. »

Durant neuf mois, Alain va accompagner Alexandre dans ses débuts de patron. Françoise restera six mois encore, le temps d’atteindre l’âge légal de la retraite. « Ma plus grande fierté est qu’ils ne soient pas restés » reconnaît Alexandre. « Quant à moi, j’ai assez d’humilité et de confiance pour demander des conseils à mon père. Il a toujours un rôle de conseil au sein de l’entreprise. »

 

Portrait by PlaineVue – Juin 2016